Quand
je étais gosse, je ne me suis jamais demandé de quelle façon ma
grand-mère vivait. Mais maintenant je suis assis ici, à me demander
comment elle faisait. Comment elle a accompli tant de choses en une
journée sans jamais raconter tout le travail qu'elle avait à faire.
Mes
grands-pères sont décédés de nombreuses années avant que je
naisse.
Elle
travaillait dans plusieurs hôtels tous les jours. Ensuite elle
s'asseyait sur une chaise dans le jardin pour décortiquer du maïs
et des haricots pour le dîner après le travail.
C'était
sa vie pendant 70 ans. Elle était fort comme un bœuf, mais ne n'en
s'en ait jamais vanté. Elle n'a jamais frimé sur la façon dont
elle travaillait ses grand dorsals en cueillant les légumes au sol.
Elle
ne pensait pas à ce genre de chose. Elle a vécu tous les jours
juste en sachant quelles étaient les choses qui devaient être
faites. Donc, quand j'ai lu cet article intitulé,
“The
even weaker sex: Faddy diets and fears that muscles aren’t feminine
have left modern women weaker than their grannies”,
qui est un article en anglais, j'ai été en accord avec son auteur.
Ouais,
je peux dire que ma grand-mère était vraiment plus fort que moi. Je
n'ai pas de honte à dire cela. Elle était assez une dur à cuire.
Qu'est-ce
qui m'a vraiment frappé dans: faddy
diets and fears that muscles aren’t feminine have left modern women
weaker .
. .(des
régimes barjots et la peur d'avoir des muscles ont rendu la femme
moderne plus faibles...)
Ma
grand-mère n'a jamais pensé à suivre un régime ou à tonifier ses
muscles. Mais elle mangait "propre". Grand-mère n'était
pas trop musclé, non plus. Elle était ultra mince comme une
top-model, elle avait plutôt le physique d'une montagnarde bien
robuste.
Je
suppose que l'on pourrait dire que les femmes modernes ont tout le
luxe que les femmes du passé n'ont jamais eu.
C'est
vrai que ma grand-mère avait une machine à laver et un sèche-linge,
un aspirateur, de l'eau courante, un lave-vaisselle et bon nombre de
ces mêmes luxes que je ai maintenant. Alors bon, ma grand-mère ne
vivait pas dans des conditions du type Moyen-Age à ce point.
Je
ne pense pas que c'est la peur d'être top grosse ou de trop manger
qui fait que les femmes modernes fuient vers le canapé avec leur
iPhone pour tweeter leurs grandes responsabilités quotidienne.
Je
pense que c'est une peur innée de toutes choses.
Nous
avons peur des blessures, des maladies, des microbes, de la saleté,
des vols, des accidents de voitures, des commotions cérébrales, le
vieillissement, des voyeurs, des pédophiles, des fusils, de ne pas
avoir de fusil, de trop de violence réelle, de perte de connexion
Internet, de se faire pirater sur Facebook / Google + / Twitter, des
vols d'identité, des zombies, des vampires, d'avoir trop graisse,
avoir des bras musclés, avoir des triceps flasques, des fines
jambes, des grosses jambes. . . . .
Nous
pensons que tant de choses pourrait aller mal dans nos vies que nous
vivons dans un état de paralysie. C'est pourquoi nous sommes faibles
et paresseux. Il est plus sûr de s'asseoir et parler sur
Facebook/Google+ et de tweeter sur ce que nous pensons que nous
devrions faire ou ne allons pas faire, plutôt que de se débrancher
et le faire dans la vie réelle.
C'est
la différence entre les générations. Nos grands-parents ont agi à
l'instinct, à faire ce qu'ils devaient pour rendre la vie possible.
Mais maintenant, l'esprit féminin passe son temps à faire des choix
(C'est pareil pour les hommes). Nous devons choisir d'être actif, de
bien manger. Tous les instincts sont partis parce que la vie est
livré dans un pack prêt à l'emploi avec des systèmes automatisés.
Il
est temps d'éteindre l'automatisation. Il est temps d'aller au plus
profond de votre ventre pour enclencher ces instincts. Ceux-là qui
vous disent quand vous déplacer et quand manger de façon à faire
fonctionner votre corps. Pour vous débrancher d'un monde que vous ne
pouvez pas toucher ou ni entendre pour un monde qui est tangible et
interactive.
Traduction: Il s'agit de trouver quelque chose que vous aimez faire et puis juste essayer d'être le meilleur dedans.
La
présence est ce que nous avons tous perdu. Dans mes souvenirs , pas
une seule fois ma grand-mère ne m'a pas entendu quand je l'appelais
parce que son esprit était concentré sur quelque chose (elle
n'était pas là quand Facebook et Google+ ont été lancé). Elle
était toujours là avec nous à ce moment. Elle n'a jamais parlé de
tout ce qu'elle avait à faire. Elle faisait les choses et si elle
n'avais pas pu le finir, elle le faisait le lendemain.
Quand
je parle de présence, cela signifie de ne pas être uniquement
concentré sur ce que vous faites mais aussi d'être à l'écoute de
se qui vous entours. Ça fait un peu archaïque, hein?
Donc,
pour revenir à faddy
diets and fears that muscles aren’t feminine have left modern women
weaker (des
régimes barjots et la peur d'avoir des muscles ont rendu la femme
moderne plus faibles).
C'est
juste une excuse pour vivre dans cet état déformé de la réalité.
Il faut penser à comment certaines choses pourront changer notre
perception du corps idéal.
Cela
ne signifie pas que vous devez vous asseoir dans un tas puant peur
non plus.
Est-ce
l'héritage que vous voulez laisser dans ce monde ? Est-ce ce que
vous voulez que vos petits-enfants écrivent sur Internet sur les 30
années à partir de maintenant, sur la peur des ancêtres ?
Je
n'écris pas tout cela pour pointer du doigt la société. Je suis
tout aussi coupable quand il s'agit de ne pas être présent dans ma
vie chaque fois, chaque jour. J'ai maîtrisé l'art d'ignorer le
monde autour de moi en mettant mon visage dans un appareil ou à
passer une weekend à télécharger trois saisons de Breaking Bad.
J'écris
tout cela pour évoquer le changement en nous. Pouvons-nous adopter
définitivement ces compétences que nos grands-parents et arrières
grands-parents ont essayé de nous inculquer. Un sentiment de fierté
dans nos maisons, nos corps et nos vies.
Si
nous reprenons ça en main, la force sera toujours sexy.
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